Paradoxe ou complémentarité ? 

                                                               

I-                    L’écologie 

 

Ce terme vient du grec « oïkos », qui signifie la « maison » ou « l’habitat » et « logos », la « science » ou encore la « connaissance ».

L’écologie est la science de l’habitat. C’est en 1866 que le biologiste allemand Ernst Haeckel la définit comme « la science des interactions abiotiques et biotiques ». En d’autres termes, c’est l’étude des relations des êtres vivants (biocénose) entre eux et le milieu (biotope), le tout formant un écosystème régulé par des flux d’énergie et de matière (une des principales interactions étant basée sur la relation prédateur-proie constituant la chaîne alimentaire).

Dans la cynégétique, l’écologie est la connaissance des interactions entre les espèces chassables et leurs milieux, hors cela va bien au-delà. En effet, la seule connaissance de ces interactions ne suffit pas à leur gestion. Sans un réseau complet autour des espèces, leur gestion serait inutile et voué à l’échec.

L’histoire naturelle-biologie-écologie et les principales catégories d’approches (sectorielle, fonctionnelle, systémique, environnementale, populationnelle et évolutive) développées depuis 1750, date à laquelle Linnée (naturaliste Suédois) propose une classification des organismes selon leurs caractères morphologiques, contribuent à l’élaboration des connaissances utilisé aujourd’hui en gestion et conservation de la nature.

 

II-                  L’écologie et les gestionnaires de la chasse

 

A partir des propriétés de l’environnement et des organismes, les personnes chargées de la gestion et du suivi de la faune sauvage évaluent l’évolution des populations (distribution, densité) à partir de diiférentes méthodes d’échantillonnages. Il faut savoir qu’en fonction de la période, sachant que l’environnement ne cesse d'évoluer, les organismes sont obligés de s'y adapter et cela rapidement. Ils répondent aux changements par différents phénomènes tels que : la disparition, l’acclimatation, la migration et l’invasion. La diversité des milieux est un facteur de répartition des organismes se développant dans un habitat donné et ayant des modes de régulation caractéristiques de leur dynamique de population.

 

L’écologie qui agit, la chasse permet d’offrir une illustration pertinente de la mise en œuvre du concept de développement durable qui requiert les contributions de toutes les parties prenantes de la société pour gérer de façon durable les populations de gibier et leurs habitats.